vendredi 10 avril 2009

"Laureline aime Commuun ( et pas qu'un peu)", la chronique de Laureline Lévy

Sur le chemin qui va des marques luxe aux grandes chaines, il y a le joyeux monde des petits-créateurs-qui-essayent-de-se-faire-une-place-parce-qu’ils-ont-du-potentiel-mais-que-quand-même-c’est-dur-mais-ils-y-croient-fort-quand-ils-ne-pensent-pas-à-leur-problème-de-BFR (besoin en fond de roulement). Parmi eux, le couple aux manettes de Commuun.

Commuun, c’est le bébé de Iku Furudate (la fille) et Kaito Hori (le garçon). Ces deux japonais sont rencontrés à un même pique-nique, sur les berges de Seine. Un commencement comme un tableau impressionniste : ça ne pouvait qu’apporter du bon. 

Depuis décembre 2006, ils sont à la tête de leur mini-structure. Sur le calendrier officiel de la semaine de la mode parisienne depuis PE 2007, ils gagnent en notoriété, saison après saison.. 

Iku et KaÏta disent aimer Balenciaga (Cristobal) et Madeleine Vionnet. Il se concentrent donc tout particulièrement sur la construction de leurs vêtements, maîtrisant avec perfection biais, plissés, drapés et maille sans forme. Ils utilisent par ailleurs des matériaux très « eco-conscious » , N.A.T.U.R.E.L. De la soie, de la laine, du coton, du lin, du papier japonais… Pour Commuun, la matière est le point de départ de la création. 

Dans la nébuleuse des créateurs entre 550€ et 3500€, Commuun apporte une nouvelle vision du luxe : PURE, SIMPLE et NATURELLE, à l’image de ses créateurs.

On remercie Laureline, pour cette chronique.






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