samedi 26 décembre 2009

Composed during a Walk by Charlotte Smith


The dark and pillowy cloud, the sallow trees,

Seem o'er the ruins of the year to mourn;
And, cold and hollow, the inconstant breeze
Sobs thro' the falling leaves and wither'd fern.
O'er the tall brow of yonder chalky bourn,
The evening shades their gather'd darkness fling,
While, by the lingering light, I scarce discern
The shrieking night-jar sail on heavy wing.
Ah! yet a little—and propitious Spring
Crown'd with fresh flowers shall wake the woodland strain;
But no gay change revolving seasons bring
To call forth pleasure from the soul of pain;
Bid Syren Hope resume her long-lost part,
And chase the vulture Care—that feeds upon the heart.

Charlotte Smith

Pensées mélancoliques et romantisme gothique.




Débardeur dentelles noires H&M


Pierre Hardy


Pochette noeud Alexis Mabille

jeudi 24 décembre 2009

Un joyeux noël eightie's



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Histoire d'une modeuse des quartiers chic qui devint pâtisserie des rêves
(brodée autour d'une robe signée Maxime Simoens)








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Et si vous ne savez pas encore qui est Maxime Simoens, regardez cet extrait d'Habillées pour l'été...


lundi 21 décembre 2009

Inspiration autour d'un objet de convoitise: le bracelet "Mors" de Coralie de Seynes


Coralie s'agite sur sa chaise. Le look book de sa nouvelle collection est enfin imprimé. Après avoir fait le tour de la table, il parvient enfin entre mes mains. Le travail est abouti, le style s'affirme: je suis conquise. Un bracelet capte particulièrement mon attention. Il a un petit côté Art Nouveau et je le trouve terriblement érotique: il est l'objet n°1 de mes convoitises. Alors, en attendant de pouvoir me le procurer au mois de février, je laisse divaguer mon esprit. Ce bracelet m'inspire.



La marquise Casati



Le Serpent qui danse

Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau!

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon coeur!

Baudelaire



Anna de Noailles




Colette

Mata Hari