mardi 3 février 2009

Des noeuds, des noeuds, des noeuds (Laurent Desgrange)

Allez savoir pourquoi, je collectionne les nœuds comme je collectionnais les timbres ou les cartes téléphoniques, lorsque j’avais huit ans. J’y mets autant d’adoration et d’application. Je les affectionne. Et pouvoir me pavaner avec un énorme nœud prêté par le showroom d’Alexis Mabille devant mes camarades de l’IFM, en décembre, fut un plaisir intense, quasi jouissif. Malheureusement, mon porte monnaie, qui aurait bien besoin d’une gigantesque opération pièces jaunes cette année, ne me permet pas d’investir dans du Mabille. Ô rage, ô désespoir, ô « jeunesse » ennemie. Dieu soit loué, en me promenant dans les allées du PAP, j’ai découvert un jeune créateur, Laurent Desgrange, qui proposait un éventail de nœuds à moindre coût, ainsi que mille et une petites merveilles que je me serais bien procurées si ma jolie petite carte bleue « bagoo » ne s’était pas bloquée.

Les prix affichés sont les prix du salon, je précise, je précise






Ancien élève du studiot Berçot, Laurent Desgrange est designer et illustrateur. Il a notamment réalisé les flyer des fameuses "party animals", qui se déroulaient chez Maxim's l'an dernier. Il conjugue univers pop et baroque dans ses créations pleines d'humour.


Pedro, ma muse, pose avec des lunettes style vintage, exposées sur le stand de Laurent Desgrange.


Vous pouvez trouver ses noeuds chez Émilie Casiez, rue Charlot, ou tout simplement envoyer un petit message, à Laurent Desgrange, sur sa page myspace ou via son site:
http://plasticqueer.free.fr/laurent/main.html

J'ai enfin pu tirer le portrait des fameuses sneakers de Lili.


Dans une zone portuaire, entrepôt de contrefaçons asiatiques, elle était là avec sa voix de velours et son sens de l'organisation unique au monde( après celui de ma mère, tout de même). Ses cheveux avaient poussé, son teint s'était éclairci et je l'ai alpaguée: "Hey, meuf, j'peux prendre une tof de toi stp, c'est pour mon blog qui rassemble douze personnes jour après jour??." Elle a répondu: "Grave, ça déchire, vas y ".
C'est ainsi que la grande Lili fut immortalisée, me consacrant un peu de son temps entre un défilé du PAP, un script, et un ciné, trop à l'aise dans ses baskets.