mardi 25 août 2009

Alpha, Bêta, Gamma

La Grèce Antique: je suis un peu fan. C'est mon hobbie BNF-BPI-BSG. Le truc de rat de bibliothèque que je me traîne depuis des années, qui n'a rien de sexy, mais qui moi, me fait passer du bon temps. La littérature grecque, c'est mon Daniel Steel à moi, mon Guillaume Musso, mon Marc Lévy. Les tragédies surtout. Je rêverais de me muter en Antigone fougueuse ou en Médée meurtrière. J'aime bien Aristophane aussi, et tente depuis peu d'appliquer au jour le jour la philosophie d'Epictète (le contraire des héroïnes tragiques, je sais, c'est paradoxal). Et puis, la Grèce, ce sont aussi les longues tuniques drapées. Du blanc à n'en plus finir. Des images de Vestales, pures et pieuses, au sein de leur temple sacré. Alors forcément, lorsque j'ai découvert Isadora Duncan et Madeleine Vionnet, je me suis mise à expérimenter des chorégraphies contemporaines en toge grecque, et j'ai doucement espéré me marier un jour dans une robe de la couturière, avec un faux air de Pénélope ou d'Hélène. Oui, parce que ces deux femmes se sont fortement inspirées de cet univers antique. L'une pour concevoir une nouvelle approche de la danse, le XXe siècle naissant, l'autre pour mettre au jour des robes uniques, à la même époque. Des robes drapées qui laissaient à la femme une liberté de mouvement inconditionnel, tout comme Isadora prônait une danse libre de toutes contraintes. D'ailleurs, la couturière qui débuta sa carrière en Angleterre, fut fascinée par la danseuse, qui lui inspira cette nouvelle approche de la mode.
Bref, à l'heure où le musée des Arts Décoratifs consacre une expo très riche sur Vionnet, j'avais aussi envie de rendre un petit hommage à Isadora Duncan. Chose faite.


Isadora Duncan et Robe de Madeleine Vionnet

Robe de Madeleine Vionnet


Isadora Duncan


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