Il était une fois, a fashion geek était une professeur de français (si si, c'est vrai).... et ne savait pas comment cela aurait pu terminer.
Fin 1 possible: Sous prozac à 40 ans, dans un petit appartement de proche banlieue, je passe mes nuits à discuter avec mon chat. Mes élèves se muent en Picasso le temps de dresser mon portrait, un vendredi 13, dans les pages de leur agenda chipie, l’étudiant ou Ben. Sur les tables en bois, il y a gravé au compas : « J’déteste trop le français, la prof est vraiment une grosse conne de naine, tema elle a trop une sale gueule today ». Chaque matin, je regarde mon compte en banque, en espérant pouvoir au moins dépenser de l'argent. Ah Ah Ah la bonne blague. J'ai plus qu'à parier sur la Halle aux vêtements ou sur Kiabi, pouvoir d’achat oblige. Et que l’on ne me dise pas : « T'as de pures vacances ». Tu pars comment en vacances toi avec 1500e par mois ? Rêvant de plages paradisiaques ou de paysages de montagnes, je corrige finalement toutes mes copies ou je regarde un jour, une histoire sur M6, à 13H30. Je m'endors avec mon chat.
Fin 2 : À 30 ans, en déjeunant par hasard au Cojean du Bon Marché (Bon, contrairement à la fin 1, j'épouse un jeune cadre dynamique, et pas mon chat), je rencontre Alexandra Senes. Du vrai casting sauvage. Elle m’observe corriger deux trois copies, tentant d’éponger les quelques gouttes de café, que je renverse une à une sur les pattes de mouches, cela dit déjà dégueu, d' ados pré pubères . Là, elle me dit : « Bonjour, Alexandra Senes, journaliste , je crée mon école près du rayon jouets du Bon Marché, je vous engage ». Pas folle la guêpe. Je me renseigne. Elle me présente le corps professoral. Irina Lazareanu, prof principal, nous invite à ne plus culpabiliser sur un cancer pulmonaire éventuel. You hou, on peut fumer en cours. Farid Chenoune, prof de français, donne des commentaires composés ou des dissert sur la robe, le bermuda ou les lunettes de soleil. Avec Ariel Wizman, prof de musique, finies les souffrance de la flûte à bec et des chansons stupides type « Billy pourvu que tu m'aimes by Céline Dion». Je commence à flipper un peu. La barre est haute. « Ouais, mais est-ce que je serai à la hauteur , et puis y a déjà un prof de français ». « Ah nan, mais tu peux être prof de n’importe quoi, tant que que t’as du style. » Je réfléchis un instant. Prof de dépressions chroniques, prof de « manger des kinder buenos toute la journée, et ne pas être écœurée », prof de « j’aime les tenues bariolées que tout le monde déteste, et je les assume », prof de « je ne sais pas si je sers à quelque chose, mais je le vis bien ». Et puis, une idée brille. Prof de « je me prends la tête pour écrire des longs textes que personne ne lit sur un blog, car les gens préfèrent regarder des images ». Embauchée.
Si tu as aimé la fin 1, tu peux aller te coucher et regarder Thalassa, 30 millions d'amis ou Un Jour, une histoire, si tu as aimé la fin 2, va au Bon Marché voir l’expo 10 leçons de mode, au sous sol, galerie de l’entre temps, si tu tu n’as pas lu ce texte, 1) tu peux aller un peu te faire voir, 2) tu peux aller quand même à l’expo.
Fin 1 possible: Sous prozac à 40 ans, dans un petit appartement de proche banlieue, je passe mes nuits à discuter avec mon chat. Mes élèves se muent en Picasso le temps de dresser mon portrait, un vendredi 13, dans les pages de leur agenda chipie, l’étudiant ou Ben. Sur les tables en bois, il y a gravé au compas : « J’déteste trop le français, la prof est vraiment une grosse conne de naine, tema elle a trop une sale gueule today ». Chaque matin, je regarde mon compte en banque, en espérant pouvoir au moins dépenser de l'argent. Ah Ah Ah la bonne blague. J'ai plus qu'à parier sur la Halle aux vêtements ou sur Kiabi, pouvoir d’achat oblige. Et que l’on ne me dise pas : « T'as de pures vacances ». Tu pars comment en vacances toi avec 1500e par mois ? Rêvant de plages paradisiaques ou de paysages de montagnes, je corrige finalement toutes mes copies ou je regarde un jour, une histoire sur M6, à 13H30. Je m'endors avec mon chat.
Fin 2 : À 30 ans, en déjeunant par hasard au Cojean du Bon Marché (Bon, contrairement à la fin 1, j'épouse un jeune cadre dynamique, et pas mon chat), je rencontre Alexandra Senes. Du vrai casting sauvage. Elle m’observe corriger deux trois copies, tentant d’éponger les quelques gouttes de café, que je renverse une à une sur les pattes de mouches, cela dit déjà dégueu, d' ados pré pubères . Là, elle me dit : « Bonjour, Alexandra Senes, journaliste , je crée mon école près du rayon jouets du Bon Marché, je vous engage ». Pas folle la guêpe. Je me renseigne. Elle me présente le corps professoral. Irina Lazareanu, prof principal, nous invite à ne plus culpabiliser sur un cancer pulmonaire éventuel. You hou, on peut fumer en cours. Farid Chenoune, prof de français, donne des commentaires composés ou des dissert sur la robe, le bermuda ou les lunettes de soleil. Avec Ariel Wizman, prof de musique, finies les souffrance de la flûte à bec et des chansons stupides type « Billy pourvu que tu m'aimes by Céline Dion». Je commence à flipper un peu. La barre est haute. « Ouais, mais est-ce que je serai à la hauteur , et puis y a déjà un prof de français ». « Ah nan, mais tu peux être prof de n’importe quoi, tant que que t’as du style. » Je réfléchis un instant. Prof de dépressions chroniques, prof de « manger des kinder buenos toute la journée, et ne pas être écœurée », prof de « j’aime les tenues bariolées que tout le monde déteste, et je les assume », prof de « je ne sais pas si je sers à quelque chose, mais je le vis bien ». Et puis, une idée brille. Prof de « je me prends la tête pour écrire des longs textes que personne ne lit sur un blog, car les gens préfèrent regarder des images ». Embauchée.
Si tu as aimé la fin 1, tu peux aller te coucher et regarder Thalassa, 30 millions d'amis ou Un Jour, une histoire, si tu as aimé la fin 2, va au Bon Marché voir l’expo 10 leçons de mode, au sous sol, galerie de l’entre temps, si tu tu n’as pas lu ce texte, 1) tu peux aller un peu te faire voir, 2) tu peux aller quand même à l’expo.