À prendre en compte: je déteste, en général, les Galas et autres endimanchements. Trop Tarte à la crème.
samedi 23 mai 2009
L'AMFAR, j'adhère/J'adhère pas
À prendre en compte: je déteste, en général, les Galas et autres endimanchements. Trop Tarte à la crème.
Isabelle Huppert, plus cool en Vuitton qu'en Armani, Thanks Marc!
"Ici, on aime les animaux" la chronique de Laureline (ça faisait longtemps)
Ton animal de compagnie définit ton niveau de hypitude, au même plan que tes sorties, ta musique, tes fringues, ton quartier. Mais, lecteur, détrompe-toi tout de suite: je n’ai pas ni carlin ni jack russel (comme Antoine Bernard). Certes, je lis DOGS, le VOGUE des chiens quand on me le prête. Je ne vais pas plus loin.
Et bien que mon idéal animalier ressemble plutôt à ça :
Je vais te parler de hérisson d’Afrique, Atelerix, nous précise wikipédia.
Et pas n’importe lequel : Hermann, le mien !
Âgé de seulement quelques semaines, Hermann dort TOUTE la journée. Le soir, il s’éveille pour manger et faire de la roue. Parce qu’avec ses pates ultra agiles, tous les soirs, comme Minus et Cortex en leur temps, il essaye de conquérir le monde en allant vers l’infini et l' au-delà.
Il entre dans sa roue, cours, cours, le plus vite possible, s’arrête et regarde sur le côté. S'il est toujours au même endroit, il recommence. Et c’est pour ça qu’on l’aime !
Sinon, pour les relous des questions : c’est un hérisson d ‘Afrique, pas d’Europe, donc pas en voie d’extinction, il ne porte aucune maladie, ni puce mortelle pour l’homme. Oui, il gardera cette couleur toute sa vie et ne grossira pas beaucoup. Si tu en veux un aussi, il faut se déplacer en Allemagne. Il vit 7 ans, ne mord pas. Et ne pique que quand il a peur. Le reste du temps, il se laisse caresser tout calmement !
Je vous laisse avec Hermann. Vous noterez qu’il ne se balade jamais sans ses polaires A Bathing Ape.
Une chronique de Laureline Lévy
Venise, Chanel & co (ou comment ne pas être dans le feu de l'actualité)
Dès la fin du XIXe siècle, Venise devient le lieu chéri de l'élite cosmopolite. On aime se retrouver sur le Lido, afin de partager du bon temps, entre activités balnéaires et soirées mondaines. Misia Sert s'y rend pour la première fois en 1897, comme l'indique une lettre datée du 23 octobre qu'elle écrit à son ami, le peintre Vuillard. C'est donc tout naturellement qu'elle y emmène Chanel, vingt ans plus tard. Cette dernière vient de perdre celui qu'elle aimait, Boy Capel. Il faut lui changer les idées.
Ce premier voyage en Italie est rythmé par l'accent espagnol du mari de Misia, le peintre José Sert. Il fait découvrir à la jeune couturière, les trésors artistiques italiens et l'égaye de ses blagues. Sur la Piazza San Marco, ils retrouvent les amis de Misia, dont Diaghilev.
Diaghilev, qui sera le triste objet d'un nouveau voyage à Venise, en 1929. Veillé par Serge Lifar et Boris Kochno, il est alors en train de mourir, au grand hôtel des bains. Chanel et Misia les rejoignent. Elles prendront, à leur charge, les funérailles.
C'est donc tout naturellement que le dernier défilé croisière s'est déroulé sur le Lido, en hommage à la couturière. De nombreuses influences s'entrecroisent dans les plis des tissus et dans les vibrations de couleurs. Du rouge flamboyant du Titien à la décadence d'un Casanova fellinien, en passant par la beauté fragile d'un jeune adolescent en marinière, filmé par Visconti dans Mort à Venise: on y retrouve l'Italie, retranscrite avec subtilité. Un Italie qui se mêle harmonieusement aux codes de la maison Chanel : tailleur, figure de la garçonne, éternelle petite robe noire, style marin… Karl semble y ajouter enfin quelques notes de la vie même de la couturière : son premier voyage à Venise alors que les robes n’avaient pas encore raccourci, les costumes avant-gardistes qu’elle pouvait imaginer pour les Ballets Russes, sa propre idylle avec Luciano Visconti. On l'imagine facilement défiler, avec Misia, dans certaines de ces tenues.
« Voir Venise, et mourir ». Certes, mais la voir en Chanel alors.
jeudi 21 mai 2009
La veste en Jean
En ces temps printaniers, on sort sa veste en jean. Haut les cœurs les années 90. C’est le retour de Beverly hills et d’Hartley cœur à vif. On la choisit vintage de préférence, levis bien entendu. On évite le trop ajusté. On la prend un brin trop large ou un brin trop petite. Et on n’oublie pas d’en retrousser les manches. Bien sûr, on dit non au total look « jean ». Il faut parier sur le décalage. La mettre là où on ne l’attend pas, pour qu’elle fasse son plus grand effet. Qu’elle ne reste surtout pas dans vos placards quand sonne l’heure des grands soirs. Au contraire. On se doit de casser sa petite robe de soirée, un peu trop guindée. Associer le brut du jean à la délicatesse de la soie. Là est tout le secret d’une veste en jean, bien utilisée. Alors, fouillez dans les cartons de vos grandes sœurs/frères de la génération des minikeums, chinez sur ebay ou dans vos friperies de quartier. C’est l’impératif de l’été.