dimanche 28 décembre 2008

Les killeuses d'ALICE KIRKPATRICK


Étudiante à la Saint Martin School, ALICE KIRKPATRICK est plutôt géniale. En portant une attention toute particulière au travail des formes, elle donne naissance à des silhouettes de femmes fortes, de vraies killeuses, qui ne perdent pas pour autant leur féminité. Cela étant dit, n'y aurait-il pas, tout de même, une petite influence du grand Ghesquière, dans tout ce beau travail? Créatrice à suivre cependant.

samedi 27 décembre 2008

Le chemisier de Lykke Li

La vie trépidante de Misia Sert


"La Princesse de Bormes était Polonaise. La Pologne est le pays des pianistes. Elle jouait de la vie comme un virtuose du piano et tirait de tout l'effet que ces musiciens tirent des musiques médiocres comme des plus belles. Son devoir était le plaisir...Elle était née sous le signe des aventures. Sa mère, enceinte, trompée, folle d'amour, s'était attelée à la recherche du coupable, disparu depuis plusieurs mois. Elle l'avait découvert dans une petite ville russe. Là, contre une porte derrière laquelle on entendait un dialogue, et où elle n'osait sonner, cette amoureuse était morte de fatigue et de douleur en mettant une fille au monde."
Ainsi naquit Misia Godebska, en 1872. Sa mère mourut en la mettant en monde alors qu'elle avait parcouru la Russie pour retrouver un mari volage. Une début de vie comme un roman, à tel point que Cocteau n'a pas hésité à s'en inspirer pour son personnage de la Princesse de Bormes, dans Thomas l'imposteur. Son père est un sculpteur polonais, célèbre dans toute l'Europe. Elle grandit partagée entre plusieurs foyers. Sa grand mère maternelle l'accueille souvent dans sa demeure cossue, près de Bruxelles. Son mari est un violoncelliste reconnu qui a pour ami Liszt ou Berlioz. Misia les entend jouer sur le piano du salon. Très vite, elle apprend, elle aussi, à jouer de cet instrument, grâce aux cours que lui donne Gabriel Fauré. Elle s'avère très douée. A dix huit ans, éprise de liberté, fantasque et indépendante, elle s'enfuit à Londres avec un peintre belge, Félicien Rops, un ami de son père. C'est la première histoire d'amour d'une longue vie qui ne cessera d'être traversée d'hommes.
Après ses aventures londoniennes, Misia se rend à Paris. Elle y donne des leçons de pianos pour subvenir à ses besoins. Son indépendance choque le milieu bourgeois auquel elle appartient. Elle ne reste cependant pas longtemps célibataire, et épouse, en 1893, son cousin, fils d'un riche banquier juif polonais, Thadée Natanson. Directeur de la Revue Blanche, à laquelle participent de grands écrivains et de grands artistes, il connaît le Tout-Paris des lettres et des arts. Grâce à lui, elle se met à fréquenter l'élite culturelle et artistique de la capitale. Elle parvient à créer dans son appartement, rue Florentin, une atmosphère bohème, un vrai fourre-tout animé où son humour provocant et son élégance slave attirent les plus grands de son temps. Vuillard, Bonnard ou Renoir l'immortalisent à coups de pinceaux, Verlaine partage du vin avec elle, Mallarmé lui offre un éventail dédicacé d'un poème.
Aile que du papier reploie
Bats toute si t'initia
Naguère à l'orage et la joie
De son piano Misia.
Misia charme tous les hommes qui la croisent. Ainsi Alfred Edwards, homme d'affaire peu avenant, propriétaire du Matin. Il parvient à la séduire au point qu'elle divorce de Thadée Natanson, en 1905. Un nouvelle homme dans sa vie, elle devient Mme Edwards.Elle devient alors une des figures incontournables du Tout-Paris. Elle continue d'affirmer son autorité au sein de la vie artistique d'avant-guerre, jouant à merveille son rôle de muse. Ainsi Ravel lui dédie-t-il son manuscrit de l' Introduction et Allegro pour Harpe, Quatuor à cordes, Flûte et Clarinette ainsi que sa chanson Le Cygne. Elle se lie d'amitié avec la comédienne alors en vogue, Réjane, et reçoit Robert de Montesquiou. Malheureusement, son nouveau mariage est un échec. Edwards n'est pas fidèle. Or, Misia n'est pas femme à accepter infidélités. Elle a besoin d'être au centre de toutes les attentions, de se sentir unique. Elle le quitte donc, en 1909, pour se marier avec un artiste et décorateur célèbre: José Maria Sert. Tout aussi riche que ses précédents maris, il lui permet de conserver le même train de vie. Aussi à force de s'entourer d'artistes, finit-elle par se muer en mécène bienfaitrice, mettant sa fortune à profit de ses amis. Grâce à ce nouvel époux, elle fait notamment la rencontre de Serge Diaghilev, directeur des Ballets Russes. Ils deviennent inséparables. Misia Sert devient la plus proche conseillère du génie russe. Qui voudra travailler avec lui, devra désormais séduire la jeune femme et être confronté à son esprit critique, vif et visionnaire. Les Ballets Russes, soutenus par de riches bienfaitrices comme la Comtesse de Chevigné ou la Comtesse de Greffuhle, anticipent le renouveau que connaîtra la scène française d'après guerre. Misia Sert fréquente donc ce qu'il y a de plus avant-gardiste dans ce début de siècle. Toutes les représentations de la troupe sont un succès. En 1913, la représentation du Sacre du Printemps, ballet de Njinsky, sur une musique de Stravinsky, annonce la fin d'une époque et la naissance d'un nouveau siècle. C'est Misia qui a encouragé Diaghilev à monter ce spectacle. Il n'était pas convaincu par la partition du compositeur, elle y avait reconnu un chef d'oeuvre. La première du ballet provoque un scandale devenu légendaire. Son oreille mélomane et visionnaire semble avoir perçu ce qui était encore inaccessible à la grande majorité des auditeurs. C'est grâce à elle que Chanel est introduite dans le monde. Elles deviennent inséprables et vivent ensemble années folles et années 30.
Et si José Maria Sert finit par quitter Misia, cette dernière reste jusqu'à la fin de sa vie (elle meurt en 1950), une des femmes les plus prisées de Paris.

jeudi 25 décembre 2008

Les fantaisies démoniaques de Rachel






Rachel est un poème baroque à elle toute seule. Tempête des genres, métamorphoses grandioses et transgression des convenances font d'elle un personnage fantasque, hors du commun et follement amusant. Elle en devient même une idole. Là où elle pose son pied agile, le monde s'écrie "Oh my god!" Les photos fusent, les langues se délient et voilà que son style est salement immité, copié, sur exploité par les plus grands magazines. Ainsi son body dentelle et ses pâles reprises par les voguettes en manque d'inspiration. Elle ose tout, brisant les carcans du bon goût, imposant une esthétique extra ordinaire et novatrice. C'est donc tout naturellement qu'elle est devenue, à son insu, une instigatrice de tendances. Tokyo, New York, Londres: tous se l'arrachent, et pourtant c'est à Paris qu'elle dort chaque soir. Un jour, peut-être, tu auras la chance, comme moi, de la côtoyer. N'espère pas trop cependant, car Rachel est une étoile.

La tête rasée de Natalie Portman (Natalie Portman’s Shaved Head)

Le corps mince de Françoise

Ils sont moches les gens dans le métro et ils ne sentent pas bon.

Oh yeah



mercredi 24 décembre 2008

Une fille au masculin

Colette


Bien avant que Melle Deyne ne se coupe les cheveux pour vendre les mérites du dernier parfum de JPG, Colette sacrifie sa chevelure en 1907, instigatrice du phénomène "garçonne" qui s'épanouit dans l'entre-deux-guerres. Elle impose, après Georges Sand, le masculin porté au féminin, et anticipe la libération des moeurs féminines en assumant, sans pudeur, une sexualité non conventionnelle. 1914: les canons de la guerre viennent bouleverser les consciences féminines. Les hommes partis au front, la femme s'émancipe afin de remplir les tâches du "sexe fort". Quand se termine le conflit, elle se retrouve bien souvent seule, l'homme devenu une espèce en voie de disparition. Parallèlement, son vêtement se libère des carcans de la Belle Époque, grâce à l'intelligence de couturiers désormais devenus cultes: Poiret, Madeleine Vionnet ou encore Chanel. Elle conduit, fume, se coupe les cheveux, s'adonne au sport. En 1922, un roman controversé vient poser un nom sur cette nouvelle femme. Il s'agit de La Garçonne, best seller de Victor Margueritte. L'héroïne, Monique Lherbier, refusant un mariage arrangé, quitte sa famille. Après avoir goûté à la dépravation des moeurs de son temps, elle ouvre son magasin de décoration intérieure, avec succès. Femme indépendante, elle cherche tout de même l'amour dans les bras de divers compagnon sans jamais trouver le bonheur absolu. Ce livre, loin d'être un chef d'oeuvre, a tout de même le mérite de rendre compte d'un bouleversement sociologique important. Aux États-Unis et en Grande Bretagne, la "garçonne" prend le nom de "flapper". Louise Brook ou encore Clara Bow, stars hollywoodiennes de l'époque, incarnent à la perfection cette nouvelle image féminine.


Clara Bow



Louise Brook

La "garçonne" contemporaine

Ode à la niaiserie

"L'amour est un trésor....." : Tu frissonnes?





We love Ebony Bones




Boum, Boum, Boum. Je m'incline devant Ebony Bones, nouvelle princesse de la scène électro londonienne. Explosion de couleurs et mélanges en tout genre sont à l'honneur. Au passage, je salue aussi MIA, Santogold et Yelle. Et oui, et oui, j'aime bien. On ne se prend pas la tête et on met tout ce qui nous passe sous la main, pourvu que ça clash et que ça flash.

lundi 22 décembre 2008

Porte Dauphine


Mais non, mais non... Judith Milgrom, créatrice de Maje, n'est pas allée recruter porte Dauphine. Ses putes, ce sont derrière les platines qu'elle les a trouvées. Oh yeah. Du 5 au 17 janvier, chez Colette, vous pourrez enfin acheter la minicollection qu'ont signé Tania Bruna-Rosso et Cécile Togni, les djettes prisées des Putafranges, pour la marque.

L'imposant corps de Scarlett Johansson

dimanche 21 décembre 2008

La demi seconde cérébrale

Éric Pugeau

C'est moche...

Le sapin décoré par Anne-Valérie Hash, au ministère de la culture.

Quand tu déprimes...

Un mois, Un grand mois de pluie, de grisaille, de brume, de bruine, de torrent, de neige... Quand tu te lèves le matin, tu boudes déjà. Tu te blottis encore cinq petites minutes dans ta grosse couette, encore cinq minutes, encore cinq minutes... Et boum, t'es en retard. Le pire, c'est que tu es contraint de passer tes vacances à Paris. Pas de chance... Tu essayeras de noyer ta déprime au Baron ou chez Régine. Mauvaise idée, camarade. On ne noie jamais sa déprime au baron (ou chez Régine, quoique c'est un peu mieux). Non, Non, Non! on lui donne la force de survivre, de s'installer, de prospérer tranquillement.
Allez, Allez, laisse tomber l'idée des lexomil (ou autres,) prends un petit tabouret pliant (ou pas, mais c'est plus pratique), prends un velib ou le métro ou un taxi si tu es riche, et installe toi 24 rue du Faubourg Saint Honoré. Tu pourras pas acheter mais tu pourras rêver. Attention, prends tes lunettes de soleil, ça brille, ça brille (un peu trop peut être).

Allez, Allez, à Noël, t'auras des chèques (ou pas...)

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vendredi 19 décembre 2008

Prix de la création de la ville de Paris


C'est Emeyle Burgaud qui a remporté le grand prix de la création de la ville de Paris, catégorie mode.
Après un passage à Esmod et au studio de Galliano, elle fonde sa propre marque en 2004. Petit à Petit, la jeune créatrice fait son chemin. Son style épuré et organique charme notamment les américains Elle se retrouve ainsi distribuée à New York.

Son premier défilé a eu lieu cette année. Elle y présentait sa collection d'été 2009, inspirée de la sculpture moderne et du règne végétal. Le travail sur les matières, les coupes et les plissés est particulièrement remarquable.

Photographie d'Araki. Pour mettre en scène son dernier défilé, Eymele Burgaud s'est inspirée du photographe. Elle s'est amusée, en effet, à ceindre ses mannequines de jeux de lien.



jeudi 18 décembre 2008

Style: Let's dance




Viktor & Rolf jouent à la game boy

Récits de mode: Chanel et Misia Sert




Gabrielle Chanel et Misia Sert se rencontrent en 1917, à un dîner organisé par Cécile Sorel, comédienne du théâtre français. Dans son Journal d’un attaché d’ambassade, Paul Morand évoque cet événement, à la date du 30 mai 1917 : « Cocteau raconte un déjeuner inouï hier, chez Cécile Sorel. Il y avait les Berthelot, Sert, Misia, Coco Chanel qui décidément devient un personnage. » La couturière est en voie de devenir une personnalité incontournable de son siècle, et Misia Sert, figure influente des salons parisiens arty et bohèmes, tombe sous son charme : " C'est vers le milieu de la guerre de 1914-1918 que j'acceptai un soir d'aller dîner chez Cécile Sorel qui était alors au sommet de sa gloire..... A table, mon attention fut tout de suite attirée par une jeune femme très brune, et dont , malgré qu'elle ne prononçât pas une parole, émanait un charme que je trouvais irrésistible. Elle me fit penser à Mme du Barry. Je m'arrangeai donc, après dîner pour aller m'asseoir auprès d'elle. Au cours de l'échange de banalités propres à un premier contact dans un salon, j' appris qu'elle s'appelait Melle Chanel et tenait un magasin de modes rue Cambon." Et quand meurt Boy Capel, le grand amour de Chanel, en 1919, elles deviennent inséparables. Misia Sert présente à Gabrielle son cercle d’amis. C’est ainsi que la jeune femme rencontre Jean Cocteau, Diaghilev ou encore Stravinsky… Elle devient une de leurs plus proches amis et un mécène généreux pour leurs entreprises artistiques.

lundi 15 décembre 2008

Scènes de mode



dimanche 14 décembre 2008

It's all about taste, if you are cheap, nothing helps.






Style: Comme Anna Karina

Lunettes Andy Woolf

On pourrait tenter le style Anna Karina, dans cette émission de télévision où elle chante avec Gainsbourg. D'autant plus que les petites lunettes rondes qu'elle porte sont partout. Attention, cependant. Si la comédienne est charmante avec; nous, filles de tous les jours (ou pas d'ailleurs), il y a risque, gros risque: celui de ressembler à Harry Potter, en moins juvénil, ou à une chouette tombée de son nid.

vendredi 12 décembre 2008

Histoires de mode



Jerry Hall sera la prochaine égérie d'une campagne d'accessoires Chanel. L'ex-femme de Mick Jagger sera shootée par Lagerfeld, et incarnera l'image d'une femme mur dans les bras d'un homme beaucoup, beaucoup plus jeune.

Les monuments du passé

Les monuments du passé

Du e.commerce

Topshop.com

Histoires de mode

Youhou Youhou Youhou! Madonna, nouvelle égérie de Vuitton, pour le printemps-été 2009. Elle est photographiée par Steven Meisel, dans un café parisien des années 40, la nouvelle pochette de la marque à ses côtés.
On ne peut s'empêcher de penser aux photographies de l'icône pop que le photographe avait réalisées en 1992, pour son livre Sex:

Histoires de mode

Après Vanessa Paradis comme égérie, dans une campagne qui affiche de manière ostentatoire l'influence de Guy Bourdin, particulièrement dans les codes chromatiques:























Katie Holmes incarnera l'image de la marque Miu Miu...
Fantône du grand écran, épouse d'un has been en puissance, adepte de la scientologie, amie de Victoria Beckham et pas très dévergondée en matière de style .... NON NON NON, on préfèrait même Lindsay Lohan...

jeudi 11 décembre 2008

Un jeune créateur a pris en otage la presse française

Depuis le mois de septembre, tu le vois partout, partout, partout. Tu ne peux pas tourner la page d'un magazine sans qu'il ne soit ici ou là. Tu es un peu exaspéré car toi, grand penseur des tendances hype, tu ne connaissais pas son nom. Mais d'où peut-il bien sortir? Tu appelles le 118 218. Pas de boutique. On t'indique un showroom, rue Saint-Anne. Tu te traines chez Colette, pour comprendre, enfin. On t'explique qu'il n'y a qu'une seule chemise exposée et que le reste, pfff, tu ne peux pas le voir, c'est dans la réserve. Tu files donc au Bon Marché. Là, au milieu d'un fatras d'accessoires, trois noeuds papillon se battent en duel. Alors, tu te souviens. Le buzz des noeuds, c'est lui. Mais quant au prêt-à-porter, pfff tu ne savais pas.
Pourtant, Alexis Mabille a créé sa marque Impasse 13, en Juillet 2005. Son concept initial est fort: l'unisexe. La ligne de noeuds papillon vient un peu plus tard, en décembre. Elle le fait connaître dans le monde de la presse qui, depuis, ne cesse de l'encenser. Dès lors, il place le noeud au coeur de son processus de création. Robes, sacs, chaussures: rien n'y échappe. Il se démarque, par ailleurs, dans ses deux dernières collections, par l'insertion de robes couture. Charmée par le talent du jeune créateur, Keira Knightley a notamment porté l'une de ses robes, lors de la première de The Duchess.
Alexis Mabille conjugue sobriété et fantaisie ludique. S'il propose certaines silhouettes classiques, d'autres jouent sur l'excès et le décalage.




La robe portée par Keira Knightley:

Bien que son prêt-à-porter, en France, ne soit distribué que chez Colette, on le retrouve dans quatorze points de vente, à Tokyo. Il s'est par ailleurs développé une clientèle couture au Moyen Orient, en Angleterre et aux États Unis. En Janvier, il sera invité pour défiler lors de la fashion week haute couture. Ce sera sa troisième participation.



Si j'aime beaucoup les accessoires qu'il propose, je suis moins séduite par son prêt-à-porter. Je trouve qu'il manque un petit truc. De l'audace peut-être, de la consistance surtout. J'apprécie les créateurs qui réfléchissent sur un univers et qui propose une vision personnelle du monde. Avec Mabille, on passe un peu du coq à l'âne. Il n'y a pas d'homogénéité.

Chanel filmée par Lagerfeld



Karl Lagerfeld est passé derrière la caméra pour réaliser un court métrage muet, en noir et blanc, sur les débuts de Gabriel Chanel.
Alors que deux films sur la couturière s'apprêtent à sortir (l'un avec Anna Mouglalis et l'autre avec Audrey Tautou), son successeur lui rend un joli hommage et nous plonge au coeur d'un vingtième siècle naissant, dans lequel la jeune Coco fera figure d'avant-gardiste.

Vous pouvez voir l'intégralité du court métrage sur le site de Chanel.