mardi 20 janvier 2009

Laureline au concert d'Animal Collective



Vendredi soir, au Bataclan, je suis allée voir Animal Collective qui tourne en ce moment pour la sortie de son nouvel (et 9ème) album: Merriweather Post Pavillon.
Aller pour la première fois à un concert d’Animal Collective, c’est un peu comme être jeté dans le grand bain pour apprendre à nager. Avant, les gens essayent de nous rassurer, de nous dire, en gros, ce qu’il va se passer et que c’est plutôt bien. Au début, on ne comprend pas trop ce qui nous arrive, on se sent perdu dans la fosse et on ne comprend pas si la musique qui semble venir de la scène est bien de la musique. Puis on ferme les yeux, on se rassure et on se lance. L’important, c’est de faire de grands mouvements avec ses bras.
Ca y est, on est lancé.
Animal Collective, c’est de la pop-électro-bizarre de trois gars qui font juste ce qui leur plaît comme ça leur vient. C’est aussi le groupe de la hype de ce début d’année, les inrocks, TSUGI, Chronic’Art ... tous mettent le groupe en couverture et font des critiques dithyrambiques de l’album.
Le problème d’écouter pour “faire bien en société”, c’est que finalement, au concert, on est déçu. Essayer d’intellectualiser de la musique, c’est encore plus une mauvaise idée. On cherche la production carrée du disque dans le live ou alors de l’impro pour pouvoir dire après que “ces mecs sont des génies”. On est blasé donc on ne danse pas donc on se fait chier. En deux mots, si on est snob, on n’a rien compris et on ne reviendra pas.
C’est pas plus mal.

Ceux qui venaient les oreilles grandes ouvertes ont pu retrouver l’ambiance aquatique, la touche musique d’extérieur du disque et la densité des morceaux qu’il faut juste écouter sans chercher à comprendre. Pour résumer : de la musique qui fait du bien à l’âme.

Deux parties distinctes dans ce concert. Une première un peu molassone avec un son qui se cherche un peu, jusqu’à un très bon Summertime Clothes qui fait démarrer le tout. Une première fin sur un très attendu Brothersport : la chanson qui fait du bien au coeur même quand on a trop bu! Et un tout petit rappel avec Banshee beat et My girls.

Côté mode, on pourra souligner que Avey Tare, l’homme qui crie et Panda Bear, son compère chanteur, portaient tout deux des marinières, avec des largeurs de rayures différentes.

Côté hype, je préciserai que les dédicaces sur mon vinyle font peur parce que ils ont dessiné des monstres.

En tout cas, moi, j’ai bien aimé apprendre à nager avec eux; et comme c’était pas parfait, j’ai encore plus envie d’y retourner!



Merriweather Post Pavillon, le neuvième album d'Animal Collective.



Article de Laureline Levy, manageuse et reporter

Heaven's touch




Manon Heaven, c'est la grande rédactrice en chef du magazine qui a le vent en poupe sur le net: Doyouknowlexces (également très actif sur facebook). Manon Heaven, c'est une photographe hors paire. Manon Heaven, c'est l'amie de Raphaëlle Caldaguès, la grande faiseuse de roulades sur les pistes hype de la capitale. Manon Heaven, c'est le genre de fille à se péter un genoux devant une boite, parce qu'elle est heureuse de vivre. Manon Heaven, c'est aussi le genre de fille que son père oblige à venir à des dîners d'affaire pour qu'elle fasse l'interface, le lien, la traductrice. Bref, Manon Heaven est un it girl. Focus sur son maquillage improbable, qui fait d'elle une héroïne de bande dessinée au top.
Et hop hop, on va sur doyouknowlexces.blogspot.com

lundi 19 janvier 2009

dimanche 18 janvier 2009

Les Usines Vuitton



Paroxysme de notre voyage au Mont Saint-Michel, Vuitton s'offre à nous, sans la touche glamour. Une usine high tech dans la rase campagne, avec plein de chevaux et plein de vaches. Une exposition de petits chats pour nous accueillir et nous souhaiter la bonne année, un café dans un verre en carton Vuitton. Je l'emporte. Hahaha. En plus, c'est du recyclable. Tonalité brune pour nous rappeler le bois, la nature, cette Normandie qui nous entoure. Un tableau charmant. Je pose en égérie, le dernier proto au bras, et nous voilà perdus dans un amas de toiles enduites, de speedy en veux-tu en voilà. On n'ose compter la richesse exposée, entassée, accumulée. Une ouvrière nous fait déambuler deci delà. Et tatatata, il commence à être question de logistique. Désolé, mais là j'ai raccroché. 




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Personnalise ton sac, moi je vais avoir le mien  hahaha






Vuitton, une usine verte








T'as le style ou tu l'as pas au Mont Saint-Michel

L'Institut Français de la mode est dynamique, parfois on part même en voyage. Après la Belgique, le Mont Saint-Michel. Et dans les multiples usines visitées, le baume au coeur, voici quelques leçons de style.


Pedro, son jean délavé, ses sneakers


Le sac APC de Sylvine


Les bottines fourrées, trop confort, de Sylvine


Les sneakers (achetées à Dublin, mais vues en solde à Paris) de Laureline (ma manageuse, ma journaliste)


Les sneakers d'Isa sur le carrelage d'une usine de confection lingerie, ambiance années 60.