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Pourtant, Pourtant, je dois me confesser.
Après une semaine de « passades émotionnelles » (là, je cite quelqu’un), j’acceptai une proposition que j’aurais peut-être refusée en temps normal : « Dis, tu viens, on va voir Accro du shopping » (l’adaptation du roman de Sophie Kinsella, qui porte le même nom). Malgré mon aversion pour la « chick lit », j’ai pas hésité deux secondes. Une bonne merde pour une semaine de merde. Me voilà donc assise, dans l’UGC des Halles, avec un énorme pannini et un brownie bien gras, bien écrasé. Pas de « crises passionnelles » (là, je cite encore quelqu’un) sans une bonne dose de calories. Première séquence : l’héroïne, petite, souffre que sa mère soit obsédée par les économies et qu'elle la contraigne à porter une paire de sandales immondes. Frustrée par ces privations continuelles, elle se vengera sur sa première carte bleue (il y a toujours un grand fond psychanalytique dans ce genre de livre/film).
NOOONNNNN, je ne veux pas m’identifier à ça. Pas le choix, c’est moi. En plus, elle a un mac avec une coque rose, et veut devenir journaliste...de mode. Non, non, non, pas de chick lit, pas de chick movie. Il faut que je déteste. Je dois sortir de là et pouvoir dire « Quelle daube ! ». Trop tard : je ris, je pleure, j’ai le cœur qui trésaille. Je me suis fait avoir, c’est pas possible. C’est de la faute de la cause des « passades émotionnelles », pas de la mienne. J’ai pas le cerveau d’une poule quant à mes goûts cinématographiques, tout de même. Non. À cœur brisé convient le film de merde (nouveau proverbe). Point à la ligne.
Nan, mais soyons rassuré. La passade émotionnelle étant passée, et n’excédant pas une passade émotionnelle par an, je ne risque pas de transformer mon home sweet home, en basse cours. Allez, j’attrape le Deuxième sexe, et je m’y plonge.
Morale: la chick litt et le chick movie ne sont bien que dans tu es dans une passade émotionnelle. Sinon, t'as pas le droit. Ok?
Après une semaine de « passades émotionnelles » (là, je cite quelqu’un), j’acceptai une proposition que j’aurais peut-être refusée en temps normal : « Dis, tu viens, on va voir Accro du shopping » (l’adaptation du roman de Sophie Kinsella, qui porte le même nom). Malgré mon aversion pour la « chick lit », j’ai pas hésité deux secondes. Une bonne merde pour une semaine de merde. Me voilà donc assise, dans l’UGC des Halles, avec un énorme pannini et un brownie bien gras, bien écrasé. Pas de « crises passionnelles » (là, je cite encore quelqu’un) sans une bonne dose de calories. Première séquence : l’héroïne, petite, souffre que sa mère soit obsédée par les économies et qu'elle la contraigne à porter une paire de sandales immondes. Frustrée par ces privations continuelles, elle se vengera sur sa première carte bleue (il y a toujours un grand fond psychanalytique dans ce genre de livre/film).
NOOONNNNN, je ne veux pas m’identifier à ça. Pas le choix, c’est moi. En plus, elle a un mac avec une coque rose, et veut devenir journaliste...de mode. Non, non, non, pas de chick lit, pas de chick movie. Il faut que je déteste. Je dois sortir de là et pouvoir dire « Quelle daube ! ». Trop tard : je ris, je pleure, j’ai le cœur qui trésaille. Je me suis fait avoir, c’est pas possible. C’est de la faute de la cause des « passades émotionnelles », pas de la mienne. J’ai pas le cerveau d’une poule quant à mes goûts cinématographiques, tout de même. Non. À cœur brisé convient le film de merde (nouveau proverbe). Point à la ligne.
Nan, mais soyons rassuré. La passade émotionnelle étant passée, et n’excédant pas une passade émotionnelle par an, je ne risque pas de transformer mon home sweet home, en basse cours. Allez, j’attrape le Deuxième sexe, et je m’y plonge.
Morale: la chick litt et le chick movie ne sont bien que dans tu es dans une passade émotionnelle. Sinon, t'as pas le droit. Ok?
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http://www.randomhouse.com/bantamdell/kinsella/index.html
Le magnifique site de Sophie Kinsella avec des tournesols, du parme, du rose, et une gueule de conne.
*** Moi je l´ai bien aimé le film...
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